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Tabloïde







Tabloïde,
Une table en quelque sorte.










Il est ici question de lien intime entre le meuble et les êtres qui l’entourent, de langages corporels que le bâti oriente, que ses usagers développent dans leur pratique du quotidien.
D’abord du concret, du matériel, un cahier des charges, une table et ses objets servants, un espace dans l’espace qui tient à la fois de l’errance et du pratique et puis, surtout, la volonté d’y investir le mouvement.

La grande table est composée de 12 pièces, reliées des charnières. Lorsque ces figures sont réunies, elles forment un rectangle de 2.70 mètres par 5.80.
Chacune de ces figures est mobile de manière à pouvoir plier ou déplier le meuble.



Les multiples combinaisons sont autant d’espaces formés, autant de trajectoires, d’usages et de postures corporelles. Des déambulations créées autour et au travers du plateau au long des lignes géométriques fuyantes, des pleins, des creux et des déliés.  
Le déploiement de la table, ses contorsions pour glisser un tentacule à l’extérieur décrivent un mouvement souple et précis.


Une grande tablée peut être éparpillée.
Lire, déjeuner, se concerter, se réunir, siroter, vernir une exposition, fêter, s’allonger, danser encore, s’ennuyer, attendre, « monter sur les planches », ranger... et puis actionner à nouveau la mécanique pour d’autres configurations.
Installation et déconstruction, abandon et migration, quotidien et abstraction, dans cet objet, cette table, ce plateau, tout se dédouble et se démultiplie. Corps et âmes.







Trente tabourets tapissent le mur du fond du hall. Ils peuvent être décrochés de leurs patères lorsque l’affluence de visiteurs le nécessite ou bien rester accrochés pour libérer le sol.


+ chantier

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